Vacances. Hivernales. Estivales. Ne prennent que leur vrai sens que lorsque je fais ma tournée dans le supermarché littéraire nommé bibliothèque publique et que je repars, les bras chargés de tonnes de chapitres à lire. J'ai souvent pensé que les bibliothèques devraient elles aussi mettre à la disposition de leur public, des paniers pour pouvoir transporter ces merveilleux biens que sont les bouquins. Cette saison, je me promets quelques lectures - j'ai parcouru de nombreux sites. Nicholas Hoare, Bibliothèque de Westmount, New York Book review, NPR et il ne me manque celui du Harvard Bookstore, un de mes libraires préférés situé à Boston.
Dans ma liste de Santa Claus: The Imperfectionists - un livre parait-il palpitant qui porte sur le journalisme, mais qui le fait bien. En effet, plusieurs critiques soulignent le fait que des livres sur le journalisme sont souvent décevants; un peu comme les films qui portent sur les sports ou les passions... enfin, je m'égare.
J'aime beaucoup le design de la page couverture. D'ailleurs, une de mes passions est le design de page couverture. Je connais un designer extraordinaire - David Drummond - qui travaillait jadis avec moi chez Cossette et qui maintenant, de son chez soi à la campagne, réalise des couvertures fabuleuses pour de grandes maisons d'éditions newyorkaises. Quel défi que de créer une page couverture qui met en appétit et qui résume le propos. Encore plus que les quelques lignes de synopsis qui doivent résumer l'histoire sans trop révéler du dénouement, la page couverture doit s'illustrer aussi par rapport aux autres livres qui vont s'installer autour de l'auteur sur la tablette...je me demande quels auteurs sont les plus privilégiés...
Imaginez si votre voisin se nomme Tolstoi ou Troyat - alors, il ne faut pas porter un nom qui commence par un T !
Dans les livres recommandés de l'année 2010, un critique du New York Times suggère un livre d'un historien de Harvard portant sur le Président Obama -Reading Obama. Un livre qui apparemment parle de la philosophie de cet illustre président américain qui a été miraculeusement élu mais qui doit porter le lourd fardeau de la présidence corrompue de son prédécesseur.
Je ne suis pas particulièrement encline à lire des livres plutôt théorique - surtout par manque de temps - mais ce livre semble fascinant et j'ai une admiration sans borne pour monsieur Obama pour qui j'ai voté. Je préfère la fiction. Ce livre semble donc un choix à offrir au mari - et à emprunter plus tard. Dans la même ligne d'idée, il y a aussi le très beau livre dit-on: Franklin and Eleanor. Ma famille a un attachement pour cet autre grand Président américain - puisqu'il a été aux commandes de la Nation américaine pendant une période historique qui a fasciné mes filles. Comme Obama, il a eu à ramasser les gros pots très très cassés des USA en période de crise économique et de guerre. Les Américains peuvent le remercier de ce qui reste des programmes sociaux qui veulent le bien de la nation et non pas le profit de quelques richissimes personnes.
De nombreux livres ont été écrits sur ce couple - lui, un homme profondément humain, souffrant de polio, secrètement à une époque non médiatisée ou il lui a été possible de ne pas divulger au grand jour son secret, aimant sa femme mais la trompant et ayant une relation avec une maîtresse aux côtés de qui, il est mort --- et elle, une femme dont l'intelligence était inversement proportionnelle à la beauté - trompée, mère de famille, apparemment bisexuelle et première femme à s'adresser aux Nations Unies (je pense - ou ayant un poste aux Nations Unies - info à vérifier... petit devoir - devrai lire le livre!). Nous avons eu la joie de visiter leur maison d'été à Campobello, au Nouveau Brunswick. C'est au coeur de ce petit havre de paix appartenant au Canada mais qui fait face aux Etats-Unis que Franklin a attrapé le virus de la polio. La maison a la simplicité des gens qui sont aisés depuis de nombreuses générations; de ceux qui n'ont aucun besoin, aucun désir, aucune nécessité de faire du tape-à-l'oeil, du cliquant, du je-t-en-mets-plein-la-vue, regarde moi, je suis riche.
Je pense que nous ne sommes pas en droit de juger leur relation. Ils ont fait l'histoire et ont été des pionniers. Ils ont aussi eu le courage de leurs convictions. Ce qui est dire BEAUCOUP à cette époque de politiciens qui n'ont aucun idéal. Simplement, un gros égo.
J'ai aussi pris en note quelques recommandations du libraire Nicholas Hoare dont
Girls of a tender age de Mary-Ann Tirone Smith (titre qui rappele Muriel Spark - Girl of slender means)
The City of Fallen de John Berendt
The Lost Painting de Jonathan Harr
Et, le tout dernier et dernier de la série, Wallander de Henning Mankell - Dommage nous allons apparemment devoir dire au revoir à un autre inspecteur (idée de prochain blog sur les inspecteurs et la littérature!).
Et, aussi à lire - en dépit de sa grande popularité - Jonathan Franzen - Freedom. En fait, je ne sais pas grand chose de Freedom mais les chroniqueurs (ceux que je respecte) disent que malgré le fait que ce livre ait la cote, il le mérite bien. Il suffit que quelque chose soit super populaire pour que je souhaite m'en éloigner - je déteste les modes - mais Freedom vaut le détour. Allez, ajoutons-le à la liste.
- vivement que les vacances des Fêtes se pointent le bout du nez!
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